Le menu « graphes », mode « extraction »

Ce menu regroupe les opérations, concernant un ou plusieurs graphes, qui ne sont pas directement liées au traitement du signal d'absportion X --- soit qu'il s'agisse d'opérations « esthétiques », soit qu'il s'agisse d'opérations très générales (dérivation, tri,...).


Créer un graphe

Cette option n'est pas encore disponible.


Liste des graphes

Cette option ouvre une boîte de dialogue qui permet de modifier certains paramètres du graphes. Cette boîte, représentée ci-dessous, n'est pas bloquante : elle peut rester ouverte en permanence sans empêcher l'utilisation des autres options ; elle est automatiquement mise à jour si l'utilisation d'autres options conduit à la création ou à l'effacement de graphes.

Tout en haut apparaît le nom de la série à laquelle appartient le graphe courant, et tous les graphes du défileur. On peut changer de série en cliquant sur ce nom ; il est aussi possible de renommer une série, en cliquant sur ce nom avec le deuxième bouton.
fenêtre « Liste des graphes »

En haut à gauche de la fenêtre se trouve un défileur qui affiche la liste de tous les graphes en mémoire. Le graphe courant est indiqué en inversion vidéo (nom en blanc sur fond noir) ; toutes les autres options se rapportent à ce graphe. Un clic sur le nom d'un graphe dans cette boîte permet de choisir ce graphe comme nouveau graphe courant ; il est possible de déplacer la liste à l'aide de l'ascenseur immédiatement à droite. Un crochet devant le nom du graphe indique qu'il est sélectionné pour la superposition des graphes ; un clic avec la touche shift enfoncée sur le nom d'un graphe permet de sélectionner un graphe auparavant non sélectionné, et réciproquement. Ainsi, sur l'illustration, le premier graphe est le graphe courant (il apparaît en vidéo inverse) et il est sélectionné pour l'affichage ; le dernier ne l'est pas : il n'apparaît pas précédé d'un crochet.

En haut à droite est affiché, à titre indicatif, le type du graphe courant. Il ne peut pas être modifié. Juste en dessous se trouvent les légendes associées au graphe courant pour l'axe des X et pour l'axe des Y. Il est possible de les modifier ; les nouvelles légendes ne sont prises en compte que si l'on clique sur Appliquer.

Tout en bas est indiqué le nom complet du graphe. Il est possible de le modifier ; le nouveau titre n'est pris en compte qu'après un clic sur Appliquer.

Couleur de tracé

Un clic sur le rectangle coloré à côté fait apparaître un menu qui permet de modifier la couleur utilisée pour dessiner le graphe, par défaut du noir ; 15 couleurs sont disponibles, à condition que le système ait réussi à les réserver (avec un terminal X en 16 couleurs, certaines couleurs ne sont pas accessibles ; avec un terminal X en 256 couleurs, les 15 couleurs sont généralement disponibles, sauf si un autre programme comme netscape ou X-Emacs utilise déjà toutes les couleurs disponibles). Cette couleur est utilisée pour tracer le graphe dans la fenêtre principale et lors de la superposition des graphes ; elle est enregistrée avec le graphe.

Dans le cas d'un graphe complexe, où deux informations sont dessinées, la première (usuellement la partie imaginaire) est tracée avec la couleur indiquée et la seconde (usuellement le module) avec la couleur suivante.

Style de ligne

Un clic sur le rectangle à côté fait apparaître un menu qui permet de modifier la façon dont est tracé le spectre, par défaut une ligne continue. Les 6 premiers styles tracent une ligne brisée définie par les points du graphe, cette ligne pouvant être dessinée avec différentes sortes de pointillés ; les styles suivants tracent un symbole (point, carré, étoile,...) centré sur chaque point du graphe. Le style de tracé n'influe que lors du dessin dans la fenêtre principale ou dans la fenêtre de présentation des résultats (superposition de graphes) et si aucune barre d'erreur n'est tracée. Il est enregistré avec le graphe.

Barres d'erreur des X, des Y

Ces deux boutons permettent de décider s'il faut tracer ou non les barres d'erreurs associées à chaque point du graphe, si elles existent. Si l'un des boutons est sélectionné, les barres d'erreurs correspondantes seront tracées.

Les barres d'erreurs ne sont tracées que dans la fenêtre d'affichage des résultats et dans la fenêtre principale. Dans ces cas-là, le style de tracé est ignoré : le graphe est tracé avec une ligne joignant les différents points. Les erreurs sur Y sont représentées par une barre verticale, celles sur X sont représentées par une barre horizontale.

Si m = (xy) est un point du graphe (à valeurs réelles) et qu'il lui est associé l'erreur (sx, sy), le programme trace une barre horizontale allant de x - sx à x + sx et une barre verticale allant de y - sy à y + sy. L'interprétation dépend de la signification réelle de ces erreurs ; usuellement, on considère (au moins en première approximation) que le point étudié correspond à une valeur possible d'un vecteur aléatoire gaussien M = (X, Y) d'espérance proche de (xy) et tel que V(X) = sx2 et V(Y) = sy2. Dans ce cas, il y a environ 65% de chances pour que la valeur réelle de x soit sur la barre horizontale ; de même, il y a environ 65% de chances pour que la valeur réelle de y soit sur la barre verticale. On ne peut rien dire sur le couple (xy), sauf si l'on connaît la corrélation entre X et Y (si X et Y sont indépendantes, il y a environ 42% de chances que la valeur réelle du couple (xy) soit à l'intérieur du rectangle défini par les deux barres tracées).

Dans le cas d'un graphe à valeurs complexes, (xz), le principe est le même pour x. Pour z, le programme utilise les erreurs sur Re(z) et Im(z) et ne trace les erreurs que sur ces deux grandeurs. Pour l'interprétation, il faut donc considérer les variables aléatoires R = Re(Z) et I = Im(Z) ; en général, il est difficile de raisonner a priori sur le module (en particulier, la loi du module ne peut pas être une loi de Laplace-Gauss, en toute rigueur) et sur l'argument.

Voir :

Les trois boutons à droite permettent de sélectionner rapidement un ensemble de graphes pour les tracer dans la fenêtre de superposition. Tous marque tous les graphes de la série comme devant être tracés ; Ceux de même type marque tous les graphes de la série qui sont exactement de même type que le graphe courant ; Aucun indique qu'aucun graphe de la série ne doit être tracé.

Effacer le graphe

Cette option permet d'effacer le graphe courant. Si le graphe n'a pas été sauvegardé, un message vous en avertit et vous propose de le faire. Après effacement, toutes les informations contenues par ce graphe sont définitivement perdues ; toutes les informations associées et qui ne sont utilisées par aucun autre graphe (par exemple les erreurs sur X ou Y) sont aussi perdues. Si le graphe effacé est utilisé dans un module, ce module est fermé et tous les résultats associés sont perdus. Il est impossible d'effacer un graphe en cours de modification (« graphe protégé »). Si le graphe effacé est le dernier de la série, la série est aussi effacée.

Pour effacer un graphe non sauvegardé sans demande de confirmation, cliquer en gardant la touche Control enfoncée (ceci ne permet pas non plus d'effacer un graphe en cours de modification).

Copier le graphe

Cette option s'applique au graphe courant ; elle conserve toutes les informations « fondamentales » du graphe (nombre de points, valeurs de ces points, type, style de tracé, barres d'erreurs associées), sauf la couleur qui devient la suivante ; elle perd les informations complémentaires (conditions de la transformée de Fourier, par exemple), modifie le nom du graphe de façon à indiquer qu'il s'agit de la copie et indique que le graphe n'a pas été sauvegardé. La copie est placée à la fin de la série du graphe ; pour faire une copie vers une autre série, utiliser les options du menu qui apparaît avec un clic du deuxième bouton sur la fenêtre principale.

Appliquer

Un clic sur cette option enregistre les modifications apportées au titre et aux légendes du graphe courant ; il demande aussi de redessiner la fenêtre principale et la fenêtre de superposition, pour tenir compte des modifications des conditions de tracé qui ont pu être apportées (attention, ces modifications sont prises en compte même sans cliquer sur ce bouton, le clic permet juste de redessiner tout le graphe pour voir ces modifications).

Tri --- doublons

fenêtre « Tri et traitement des doublons »

Un clic sur cette option, disponible uniquement pour les graphes à valeurs réelles, appelle la boîte de dialogue ci-dessus, qui permet de contrôler la façon dont s'effectuent le tri et le repérage des points doubles. Il est possible de n'effectuer qu'une partie des opérations : seules les options cochées seront réalisées. Le tri et la recherche des points doubles porte exclusivement sur les X ; les Y sont traités simultanément de façon à conserver la correspondance (xiyi) initiale mais leur valeur réelle n'a aucune influence. Le tri se fait toujours par valeurs de X croissantes.

La première option permet de configurer le tri : doit-on supposer que le graphe est complètement désordonné ou peut-on considérer que le graphe est « prétrié » en n blocs. Si oui, cela permet un gain de temps d'autant plus appréciable que le graphe comporte de points (bien que l'augmentation de puissance des ordinateurs rende la différence assez faible pour les graphes couramment rencontrés en absorption X). Un graphe de Nn points est prétrié en n blocs si les points k·n à (k + 1)n - 1 sont déjà triés quel que soit k entier compris entre 0 et N - 1. C'est le cas, par exemple, d'un graphe obtenu en mesurant les valeurs expérimentales de x1 à xn, revenant à x1 et reprenant la série de mesures, et ainsi de suite N fois, le tout étant enregistré dans un seul fichier.

L'étape de tri est indispensable avant l'utilisation des trois options de recherche des doublons, sans quoi certains doublons risquent de ne pas être trouvés. Les trois étapes de recherche des doublons procèdent de la même façon, seule la définition de ce qu'est un point double (ou, plus généralement, un point multiple) varie. Lorsque le programme rencontre un point multiple, il peut soit ne conserver que la première valeur rencontrée du couple (xy) et perdre les autres (option Éliminer active), soit remplacer toutes les valeurs par une valeur moyenne (calculée en réalisant une moyenne arithmétique &emdash; option Moyenner). LASE reconnaît plusieurs types de doublons.

  • Regrouper les X par paquets de k

    correspond à la définition la moins précise du point multiple : par hypothèse, les points i·k à (i + 1)k (i entier) sont supposés être la répétition du même point. Cette option n'est intéressante que pour des enregistrements comportant énormément de doublons répartis de façon irrégulière (typiquement, lorsque chaque point ou presque est au moins en double) que l'on veut comparer entre eux sans avoir un décalage trop important des xi.
  • Faux doublons : DX < d

    considère que les points xi et xi + k sont des doublons si et seulement si |xi + k - xi| < d (et, comme le graphe est supposé trié, ce sera aussi le cas des points intermédiaires).
  • Doublons simples (même X) seulement

    correspond à la définition usuelle des points multiples : deux points sont des points doubles si et seulement s'ils ont exactement la même valeur de x.
  • Inverser X/Y

    Cette option intervertit les valeurs de X et de Y dans le graphe. Elle n'est utilisable que sur des graphes à valeurs réelles (dans un graphe, X est nécessairement réel, une inversion de X et de Y pour d'autres genres de graphes n'aurait donc pas de sens).

    Lisser ce graphe

    fenêtre « Lisser un graphe »

    Cette option permet de réaliser une interpolation du graphe courant. Le choix de la méthode se fait par le bouton en haut de la boîte ; deux méthodes sont actuellement proposées :

    L'intervalle d'interpolation est précisé dans la partie droite de la boîte de dialogue : les nouvelles abscisses sont soit celles d'un autre graphe, sélectionné, si l'option caler sur les X de est sélectionnée, soit uniformément réparties entre les deux valeurs extrêmes. Ces valeurs extrêmes peuvent être précisées, mais correspondent par défaut aux bornes en X du graphe. Le nombre de point peut être indiqué explicitement, ou déterminé à partir des valeurs extrêmes et du pas souhaité.

    L'interpolation n'est intéressante que si le nouveau graphe contient au moins autant de points que l'original, sinon il y a nécessairement perte d'informations, aussi le nombre de points du spectre original est-il indiqué ; toutefois le programme autorise à interpoler pour moins de points, après avoir demandé confirmation. Elle ne peut être effectuée que si le spectre original est trié et ne contient aucun doublon. Sauf si vous demandez explicitement le contraire, le spectre original est conservé.

    Normaliser

    Cette option, utilisable uniquement pour les graphes à valeurs réelles, normalise le graphe courant de telle sorte que l'on ait, après normalisation, y'min = 0 et y'max = 1 ; cette fonction n'opère que sur les valeurs de Y, les valeurs de X n'ont aucun rôle. La formule de normalisation est donc :

    fenêtre « Normalisation simple »

    Si les erreurs sur les y sont connues, elles sont transformées grâce à la relation

    fenêtre « Normalisation simple pour
les erreurs »

    sy est l'écart-type sur y avant normalisation. L'utilisation de cette formule suppose implicitement que ymin et ymax sont connus presque sûrement.

    Décomposer

    Décomposer le graphe

    La boîte de dialogue qui apparaît permet de créer divers graphes à valeurs réelles à partir d'un graphe à valeurs complexes (xz) : au choix, les graphes (x, Re(z)), (x, Im(z)), (x, |z|) ou (x, Arg(z)). L'argument est calculé de telle sorte que la fonction ainsi obtenue soit, autant que possible, continue : le programme calcule en fait Arg(z) + kpi avec k incrémenté de 1 à chaque fois que l'argument principal Arg(z), compris entre -pi et pi, passe de pi à -pi et décrémenté de 1 dans le sens contraire. Pour les graphes rencontrés en absorption X, le résultat est généralement satisfaisant, le déphasage théorique ne présentant pas de variation brusque.


    Effacer tous les graphes

    Cette option permet d'effacer en une fois tous les graphes en mémoire ; elle est automatiquement appelée avant de quitter le programme. Si tous les graphes ont été sauvegardés, l'effacement se fait directement. Dans le cas contraire, il apparaît pour chaque graphe non sauvegardé la boîte d'alerte suivante :

    fenêtre « Effacer tous les graphes »

    Un clic sur Perdre efface le graphe ; un clic sur Tout perdre efface le graphe et tous les autres graphes non sauvegardés sans redemander confirmation. Un clic sur Sauver sauvegarde le graphe, en demandant le nom à l'utilisateur, avant de l'effacer ; un clic sur Tout sauver sauvegarde automatiquement tous les graphes qui ne l'avaient pas été, sans redemander à l'utilisateur. Les graphes sont alors enregistrés dans des fichiers numérotés, appelés sv_1 à sv_xxx.


    Tronquer

    Cette option permet d'éliminer une partie d'un spectre, soit sur les bords (d'où l'appelation) soit à l'intérieur du spectre. La région à éliminer est représentée en noir dans la fenêtre qui apparaît :

    fenêtre « tronquer un graphe »

    Les deux bornes de la région à perdre sont indiquées en haut à gauche de la fenêtre, elles peuvent être modifiées soit avec la souris, soit en cliquant sur les valeurs affichées. À la souris, la borne inférieure est placée avec le bouton gauche, la borne supérieure avec le bouton du milieu. Un clic avec la touche Shift enfoncée déplace la borne la plus proche de la souris à la position indiquée.

    On peut conserver soit ce qui est à l'intérieur des bornes (intervalle [xmin ; xmax] &emdash; on perd donc ce qui est à l'extérieur : cliquer sur le bouton Extérieur), soit ce qui à l'extérieur des bornes (région ]-infini ;  xmin[ U ]xmax ; +infini[ : cliquer sur le bouton Intérieur.)

    Les points ainsi perdus le sont complètement (ils ne sont pas remplacés par des zéros) ; le graphe original n'est pas modifié, la partie conservée forme un nouveau graphe. Les informations associées au graphe, en particulier les barres d'erreur, sont conservées.


    Dériver...

    À l'appel de cette option, il apparaît une boîte d'alerte qui propose deux méthodes : une méthode rapide et une méthode précise. Dans le deuxième cas, le calcul n'est possible que pour les graphes à valeurs réelles.

    Le calcul rapide approxime la valeur de la dérivée en assimilant la tangente au point d'abscisse (xi + xi + 1)/2 et la droite joignant les points (xiyi) et (xi + 1, yi + 1). Dans le cas d'un graphe à valeurs complexes, cette méthode est appliquée à la partie réelle et à la partie imaginaire. Le graphe résultant contient donc la partie réelle et la partie imaginaire de la dérivée ; le mode de dessin est le même que pour le graphe d'origine.

    Le calcul précis approxime le graphe par une spline et calcule la dérivée aux points d'abscisse xi en dérivant l'expression théorique de cette spline.

    Si le graphe dispose d'erreurs en Y et si l'on utilise la dérive rapide, l'erreur statistique sur la dérivée est estimée.


    Intégrer...

    Cette fonction permet de calculer une primitive du graphe indiqué (s'il est à valeurs réelles uniquement). La constante qui permet de déterminer la primitive est indiquée par l'utilisateur. La primitive est estimée en utilisant la méthode des trapèzes, pour chaque valeur en x du graphe intégré.


    Enlever une aberrance

    Cette fonction permet de remplacer une portion d'un graphe par une interpolation (afin, par exemple, d'éliminer un point aberrant). La fonction d'interpolation peut être soit un polynôme, soit une spline. À l'appel de la fonction, la fenêtre suivante apparaît :

    fenêtre « ôter une aberrance »

    Cette fenêtre présente le graphe sur lequel on travaille en noir et la courbe d'interpolation en bleu. Les quatre barres verticales, numérotées de 1 à 4 (par X croissant), délimitent la région à utiliser pour estimer la fonction d'interpolation : la zone à interpoler est comprise entre les barres 2 et 3 ; la fonction d'interpolation est estimée à l'aide des points compris entre les barres 1 et 2 et entre les barres 3 et 4. Pour déplacer une barre, cliquez dessus et faites-la glisser à sa nouvelle position ; un second clic la place à cette position. Vous pouvez aussi donner directement une valeur en cliquant sur les valeurs affichées en haut de la fenêtre (Xmin 1 correspond à la barre 1, Xmin 2 à la barre 2, Xmax 1 à la barre 3 et Xmax 2 à la barre 4). Le programme s'arrange toujours pour que les barres 1 à 4 restent ordonnées par X croissant, vous pouvez donc croiser les barres. Initialement, la barre 1 est placée en xmin et la barre 4 en xmax : elles sont donc au bord de la fenêtre.

    Il est possible de grossir la région où se trouve le point aberrant : un clic droit permet de définir un coin du rectangle définissant la région à grossir, un clic gauche permet de définir complètement cette région par le coin opposé du rectangle. Pour revenir à une vue d'ensemble, cliquer sur Vue globale.

    La courbe d'interpolation utilisée peut être soit une spline (en activant le bouton Spline), soit un polynôme. Dans le cas d'un polynôme utilisé comme fonction d'interpolation, il est possible d'en faire varier le degré (entre 1 et 9) à l'aide des boutons en haut de la fenêtre. Les coefficients du polynôme sont calculés en utilisant la méthode des moindres carrés, avec (Polynôme (2)) ou sans (Polynôme 1) pondération par l'intervalle en x (plus de détails sur ces deux méthodes des moindres carrés). L'erreur résultante, au sens des moindres carrés, est indiquée en haut de la fenêtre.

    Quand vous avez trouvé la courbe idéale, quittez le module en fermant la fenêtre (bouton en haut, à gauche avec une croix) et demandez que le calcul soit effectué. La fonction d'interpolation est alors calculée pour chaque point compris entre la barre 2 et la barre 3, et la valeur trouvée remplace la valeur existante dans le graphe. Si les barres d'erreur existent, elles ne sont pas modifiées : cela suppose donc que l'aberrance observée ne modifie que la moyenne (elle biaise la mesure) et non la variance (la mesure reste aussi précise) ; ceci n'est pas vrai si l'aberrance résulte d'une mesure aberrante parmi plusieurs répétitions (parasite sur une mesure, par exemple), mais est valable si elle résulte d'un effet physique reproductible (par exemple, un glitch &emdash; réflexion sur un plan interne du cristal du monochromateur).


    Travail sur les points

    Cette option n'est pas encore disponible.


    Décomposer sur deux spectres

    Cette fonction, utilisable uniquement sur des graphes à valeurs réelles, recherche les meilleures valeurs de a et b telles que le graphe courant vérifie f = a g1 + b g2, où g1 et g2 sont deux graphes indiqués par l'utilisateur. À l'appel de la fonction, il s'ouvre la fenêtre suivante :

    fenêtre « Décomposer un spectre »

    qui affiche le spectre choisi (en noir), les deux spectres de référence (initialement, aucun de ces deux spectres n'est déterminé ; le spectre g1 est en rouge foncé, le spectre g2 est en vert foncé), la combinaison linéaire trouvée (en rouge) et le résidu (en bleu) &emdash; ainsi que l'erreur, au sens des moindres carrés, entre cette combinaison linéaire et le graphe étudié. Pour indiquer les graphes de référence (graphes g1 et g2), cliquer sur leur nom, en haut de la fenêtre.

    Il est possible de restreindre la décomposition à une région du spectre f, en précisant les valeurs de xmin (barre rouge) et de xmax (barre verte) : soit en cliquant à la souris aux positions voulues (bouton gauche pour xmin, bouton du milieu pour xmax), soit en entrant les valeurs souhaitées après avoir cliqué sur Xmin ou Xmax.

    La recherche des coefficients a et b peut se faire de plusieurs façons ; pour passer de l'une à l'autre, utiliser le menu qui apparaît en cliquant sur le nom de la méthode utilisée.

  • Moyenne / moyenne (m)

    La relation cherchée étant aussi valable pour la moyenne (si la décomposition est possible), cela donne une première relation entre a et b : E(f) = aE(g1) + bE(g2) (1). Elle doit aussi être vrai, en théorie, en chaque point : cela donne une famille de relations de la forme f(xi) = a g1(xi) + b g2(xi) (2)i. Le programme résoud les systèmes linéaires {(1), (2)i}, ce qui donne une série de valeurs ai et bi ; il utilise ensuite la moyenne de ces valeurs comme valeurs de a et b.

  • Moyenne / variance (v)

    On utilise aussi la relation sur la moyenne indiquée ci-dessus comme première relation. La seconde relation est obtenue en utilisant la conservation de la variance. Ces équations admettent en général deux solutions. Une est présentée dans la fenêtre, les valeurs obtenues pour l'autre sont indiquées dans le terminal. Attention, actuellement la solution affichée n'est pas nécessairement la meilleure !

  • Moindres carrés (c)

    On cherche dans ce cas les valeurs de a et b qui minimisent la distance euclidienne entre la courbe expérimentale et une combinaison linéaire des deux graphes de référence choisis, c'est-à-dire le minimum de la fonction :

    formule des moindres carrés

  • Suivi des coefficients

    Dans ce cas, on suppose implicitement que les valeurs de a et b sont différentes en chaque point du spectre. On a donc en chaque point la relation f(xi) = aig1(xi) + big2(xi). On postule de plus que l'on doit avoir, en chaque point, ai + bi = 1.

    Cette option peut être intéressante par exemple si on étudie un mélange de deux composés qui évolue au cours du temps : g1 et g2 sont les spectres des composés isolés ; f est le spectre expérimental du mélange, combinaison linéaire de g1 et g2. Si l'évolution est plus lente que le temps d'enregistrement, a et b sont constants : les trois premières méthodes sont applicables (la méthode des moindres carrés est préférable en général, en particulier sur les spectres bruyants) ; la décomposition est significative si a + b = 1. En revanche, si le temps d'évolution est comparable au temps d'enregistrement, a et b varient au cours de l'enregistrement : le suivi des coefficients permet alors d'estimer l'évolution de la composition au cours du temps.

    Étant donnée la méthode utilisée pour trouver les coefficients, le spectre résultat correspond exactement au spectre initial et le résidu est nul, aussi ne sont-ils pas calculés (et l'affichage n'a pas de sens). La validité du modèle ne peut être vérifiée que sur l'évolution des coefficients eux-mêmes.

  • Coefficient linéaire

    On suppose toujours que la somme des deux coefficients doit valoir 1, mais que ces coefficients varient avec X. Cette variation est imposée linéaire, de la forme a(X) = A × X + B. On cherche donc à déterminer A et B, en minimisant la distance euclidienne (méthode des moindres carrés linéaires).

    Dans ce cas, les valeurs de A et B sont affichées à la place des valeurs de a et b. La validité du modèle peut être vérifiée non seulement par l'affichage graphique du résidu, mais aussi par le calcul des valeurs de a et b en différents points.


  • Fondre des graphes

    Cette option permet de regrouper plusieurs graphes en un seul. À l'appel de cette option, il apparaît une boîte de dialogue qui affiche tous les graphes en mémoire : il faut alors sélectionner les graphes que vous désirez fusionner. Un clic sur Tous sélectionne tous les graphes, un clic sur Aucun les désélectionne tous. Quand la sélection est faite, cliquez sur Fusionner pour lancer la fusion.

    Après calcul, on obtient un nouveau graphe qui contient toutes les valeurs des graphes indiquées. Si les graphes d'origine étaient triés, le graphe obtenu l'est aussi. Dans le cas de points doubles, le comportement varie suivant ce qui a été indiqué : si Éliminer est actif, seule la première valeur rencontrée est conservée ; si Moyenner est actif, les différentes valeurs sont moyennées de façon à n'en faire plus qu'une ; dans le cas contraire, toutes les valeurs sont conservées.

    fenêtre « Fusion de graphes »

    Attention ! Le logiciel n'effectue qu'un nombre très limité de vérifications avant de lancer la fusion : essentiellement, il vérifie que tous les graphes choisis sont à valeurs réelles.


    Opérations diverses

    Opérations diverses

    Cette option permet d'effectuer un certain nombre d'opérations sur le spectre courant, pour le transformer en un nouveau spectre. Ces opérations peuvent ne faire intervenir que ce spectre (transformation des coordonnées) ou impliquer plusieurs spectres (combinaisons linéaires).

    La boîte de dialogue ci-contre permet de contrôler la nature des opérations. La moitié haute décrit les opérations sur les coordonnées du graphe de référence (par défaut, le graphe courant). Ces opérations sont obligatoirement effectuées. La moitié basse décrit les opérations impliquant d'autres spectres.

    Transformations du graphe

    Le graphe auquel s'appliquent les transformations peut être choisi en cliquant sur le bouton à côté du texte Référence : ; par défaut, il s'agit du graphe courant au moment de l'appel de la fonction.

    Les transformations peuvent être effectués sur les X ou les Y. Elles sont scindées en deux groupes : les transformations affines (en haut) et les transformations plus complexes (en bas). Chacune de ces transformations n'est effectuée que si la case à gauche de sa définition est cochée. Les transformations sur les Y ne peuvent être faites que sur un graphe à valeurs réelles.

    Les transformations affines correspondent à des modifications du type X' = a × X + b et Y' = a' × Y + b'. Elles permettent donc un changement d'échelle. S'il y a des barres d'erreur, elles sont adaptées pour prendre en compte la transformation faite. On suppose alors que les coefficients utilisés sont parfaitement connus.

    Opérations sur plusieurs spectres

    Ces opérations impliquent toutes le graphe de référence, après qu'il lui ait été appliqué les transformations décrites dans le paragraphe précédent. Les graphes impliqués par ces opérations sont indiqués dans le défileur. Pour ajouter un graphe à cette liste, utiliser le bouton Ajouter qui fait apparaître le sélecteur de graphes. Le bouton Tt ajouter permet d'ajouter à la liste, en une seule fois, tous les graphes de même type que le graphe de référence. Inversement, le bouton Tt effacer ôte tous les graphes de la liste. Enfin, lorsqu'un graphe est sélectionné dans la liste, le bouton Effacer permet de l'enlever de la liste.

    Plusieurs types d'opération mettent en œuvre plusieurs spectres peuvent être réalisées. Le choix se fait en cliquant sur le bouton à droite du texte Opération :, en dessous de la liste des graphes à utiliser. Le menu déroulant qui apparaît propose la liste des opérations disponibles.
    • Aucune opération : rien n'est réalisé.
    • Combinaison linéaire : les spectres indiqués sont sommés, après avoir été affectés des coefficients indiqués à droite (0 par défaut). La combinaison linéaire résultante possède des barres d'erreur si l'un au moins des graphes de la combinaison en possède. Chaque graphe qui n'en a pas est alors supposé parfaitement connu ; pour les autres, on suppose l'indépendance entre les vecteurs aléatoires les modélisant ce qui permet d'appliquer la formule de la variance d'une somme.
    • Recaler (additif) : pour chaque graphe de la liste, une constante est ajoutée de telle sorte que sa valeur moyenne soit la même que celle du graphe de référence.
    • Recaler (multiplicatif) : chaque graphe de la liste est multiplié par une constante, de telle sorte que sa valeur moyenne soit la même que celle du graphe de référence (qui doit être non-nulle).

    Pour toutes ces opérations, il est possible soit de supposer que tous les graphes ont exactement les mêmes X (option Ignorer), soit d'interpoler les valeurs de chaque spectre de la liste (avec une spline cubique) en chacun des X du graphe de référence (option Interpoler) &emdash; lorsque les valeurs des abscisses ont une importance, dans la combinaison linéaire par exemple.


    Moyenner des graphes

    Cette option réalise la moyenne des différents graphes indiqués ; la boîte de dialogue qui apparaît fonctionne comme celle de la fusion des graphes, si ce n'est que les options pour les doublons n'existent pas. Les vérifications sont aussi limitées : LASE vérifie que les graphes sont tous du même type et qu'ils ont le même nombre de point. Il suppose ensuite que tous les graphes choisis ont exactement les mêmes valeurs en X et réalise, point par point, la moyenne des valeurs en Y pour donner un nouveau graphe. Si vous voulez un contrôle plus fin de la moyenne, voyez les outils statistiques.

    Moyenne simple

    Comparer deux graphes

    Cette option n'est pas encore disponible.


    Créer un groupe de graphes

    Cette option n'est pas encore disponible.


    Modifier le groupe

    Cette option n'est pas encore disponible.


    Détruire le groupe

    Cette option n'est pas encore disponible.


    Le menu « fichiers » (mode extraction) Sommaire Le menu « absorption » (mode extraction)

    Emmanuel CURIS
    Last modified: Wed Feb 5 17:43:32 CET 2003